En Israël, des sites Internet importants du gouvernement ont été mis hors ligne pendant plus d’une heure lundi. Selon le Times of Israel, il s’agissait d’abord d’une « cyberattaque majeure », puis le ministère des Communications a déclaré que des attaques DDoS avaient mis les sites hors ligne. En conséquence, l’accès à un certain nombre de sites web, dont ceux du gouvernement, n’a pas été possible.

Dès le soir, tous les sites étaient à nouveau actifs. Selon le journal, tous les sites du domaine « gov.il » ont été touchés. La panne avait également été enregistrée par les observateurs de Netblocks. Au début, les médias locaux avaient même fait état d’une déclaration de catastrophe. Il n’y a toutefois pas eu de communication officielle à ce sujet.

Pas de méthode d’attaque sophistiquée

Les attaques DDoS sont des formes relativement primitives de cyberattaques, les sites Internet concernés étant submergés par un flot de demandes de données jusqu’à ce qu’ils soient mis hors ligne. Ces derniers jours et semaines, de telles attaques ont surtout été observées en relation avec la guerre en Ukraine, le pays attaqué ayant créé une « armée informatique » qui visait principalement les services Internet russes avec de telles attaques.

Qui se cache derrière l’actuelle attaque sur les sites israéliens reste pour l’instant incertaine. Sans doute par habitude, certains médias locaux ont d’abord soupçonné l’Iran d’être derrière cette attaque. Le Times of Israel explique qu’une « cyber-guerre en grande partie silencieuse » se déroule depuis des années entre les deux pays, mais qu’elle se manifeste de temps à autre. Il est frappant de constater que le gouvernement israélien a laissé entendre qu’il souhaitait désormais soutenir les sanctions occidentales contre les oligarques russes.