AccueilActualités informatiqueBirdwatch : Les vérificateurs de faits sur Twitter reçoivent des pseudonymes et...

Birdwatch : Les vérificateurs de faits sur Twitter reçoivent des pseudonymes et des pages de profil

Twitter teste des alias pour sa fonction de vérification des faits basée sur la communauté « Birdwatch ». Twitter répond ainsi au souhait des membres bénévoles de Birdwatch de pouvoir publier des remarques sur des tweets controversés sous un pseudonyme. Jusqu’à présent, cela n’était possible que sous son propre nom d’utilisateur Twitter. Birdwatch n’est actuellement disponible qu’aux États-Unis.

Les participants au projet pilote choisissent un pseudonyme parmi cinq noms générés au hasard pour commenter. Selon Twitter, le pseudonyme doit aider à se concentrer sur le contenu des contributions et non sur la personne qui en est à l’origine – certains auraient des préjugés envers certains utilisateurs. La pression des pairs, la polarisation ou la vengeance devraient également être réduites de cette manière.

Sommaire

(3 images)

Twitter : L’alias Birdwatch pour préserver l’anonymat (Image : Twitter)

En outre, le service de messages courts Birdwatch a introduit des pages de profil sur lesquelles les contributions passées d’un utilisateur sont rassemblées – afin de protéger l’anonymat contre les abus. Sur les pages de profil, il est possible d’évaluer si les notes ou les évaluations sont utiles.

L’action Birdwatch, lancée début janvier, a d’abord été une réaction aux critiques émises à l’encontre du blocage du compte Twitter de Donald Trump. Avec l’aide de Birdwatch, les tweets trompeurs doivent être identifiés et commentés avec des notes informatives. Ces informations devraient ensuite être visibles par tous directement dans les tweets, dès qu’un consensus aura été trouvé.

Au départ, certains craignaient qu’une grande entreprise privée de technologie décide de manière autonome de ce qui était vrai ou faux. La fonction de commentaire communautaire devrait être une tentative de Twitter de répondre à ces préoccupations.

Plus d'articles