En réponse à la pénurie de semi-conducteurs, Bosch investit plus de 400 millions d’euros supplémentaires dans sa production de puces l’année prochaine. L’argent sera investi à Dresde, Reutlingen et Penang, en Malaisie, a déclaré le groupe fournisseur. « La demande de semi-conducteurs continue de croître rapidement. C’est pourquoi, dans la situation actuelle, nous développons systématiquement la production de semi-conducteurs », a déclaré le PDG Volkmar Denner.
Il y a seulement quatre mois, Bosch a ouvert à Dresde l’usine de puces la plus moderne du continent. Avec plus d’un milliard d’euros, le site de production de semi-conducteurs de Dresde est l’investissement le plus coûteux de l’histoire de l’entreprise. « Nous investissons massivement dans la technologie des semi-conducteurs parce que, de notre point de vue, il s’agit clairement déjà d’un grand domaine offrant de grandes possibilités de croissance et qui le restera à l’avenir », a déclaré M. Denner dans un podcast de l’émission Handelsblatt.
Agrandissement de l’usine de semi-conducteurs de Dresde
L’essentiel de l’investissement serait destiné à accélérer l’expansion de la nouvelle usine de semi-conducteurs de Dresde. L’année prochaine, 50 millions supplémentaires iront à Reutlingen. « Notre objectif est d’accélérer la production de semi-conducteurs à Dresde plus tôt que prévu et, parallèlement, d’étendre la capacité de la salle blanche à Reutlingen. Chaque puce supplémentaire de notre production est utile dans la situation actuelle », déclare Harald Kröger, directeur général. À Penang, l’argent servira à financer un nouveau centre de test des semi-conducteurs, qui devrait entrer en service à partir de 2023.
De nombreux constructeurs automobiles et fabricants d’électronique sont actuellement confrontés au fait qu’il n’y a pas assez de puces disponibles sur le marché. La pénurie actuelle de semi-conducteurs est apparue en partie à la suite de l’explosion de la demande d’ordinateurs portables et d’autres technologies informatiques lors de la pandémie de Corona. Les constructeurs automobiles, en particulier, souffrent. Les goulets d’étranglement sur le marché des semi-conducteurs compliquent également la reprise économique globale après la crise de Corona. M. Denner avait estimé en juin que le secteur avait encore des « mois difficiles » devant lui, mais que la situation reviendrait progressivement à la normale en 2022.