AccueilSécuritéKaspersky à propos de l'avertissement du BSI : "Ne repose pas sur...

Kaspersky à propos de l’avertissement du BSI : « Ne repose pas sur une évaluation technique »

L’éditeur de logiciels russe Kaspersky se défend d’avoir été mis en garde par l’Office fédéral allemand de la sécurité des technologies de l’information (BSI) contre ses logiciels antivirus et de sécurité. « Nous estimons que cette décision n’est pas basée sur une évaluation technique des produits Kaspersky, mais qu’elle a été prise pour des raisons politiques », indique l’entreprise dans un communiqué.

« Nous continuerons à convaincre nos partenaires et nos clients de la qualité et de l’intégrité de nos produits et nous travaillerons avec le BSI pour clarifier la décision et répondre aux préoccupations du BSI et d’autres organismes de réglementation », a déclaré Kaspersky.

Le BSI avait lancé mardi une mise en garde officielle « contre l’utilisation de logiciels antivirus du fabricant russe Kaspersky ». Au vu du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, la confiance nécessaire dans « la fiabilité » ainsi que dans « l’authentique capacité d’action » d’un fabricant de logiciels antivirus n’est plus donnée, a fait savoir le BSI.

Kaspersky affirme être une société privée de cybersécurité mondiale et n’avoir aucun lien avec le gouvernement russe ou tout autre gouvernement. La transparence et la mise en œuvre continue de mesures concrètes pour démontrer notre engagement permanent envers l’intégrité et la confiance de nos clients sont d’une importance capitale ».

Kaspersky a déplacé son infrastructure de traitement des données en Suisse ; depuis 2018, les fichiers malveillants et suspects transmis volontairement par les utilisateurs de produits Kaspersky en Allemagne sont traités dans deux centres de données à Zurich. « Ces centres de données répondent à des normes industrielles de premier ordre et garantissent un niveau de sécurité maximal », affirme Kaspersky. Les statistiques transmises par les utilisateurs à Kaspersky pourraient être traitées via le Kaspersky Security Network dans différents pays du monde, dont le Canada et l’Allemagne.

Plus d'articles