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L’enquête du BND sur les données : aucune découverte dans la zone de danger « cyber »

Le rendement de la reconnaissance stratégique des télécommunications, dans le cadre de laquelle le Service fédéral de renseignement (BND) utilise son  » data hoover  » pour scanner les télécommunications internationales à l’aide de termes de recherche, reste maigre, surtout dans la zone de danger  » cyber « . Avec l’approbation de la Commission G10, 130 sélecteurs ont été commandés dans ce secteur au premier semestre 2019, et aucun au second semestre après la suspension de l’opération correspondante. Le service d’évaluation n’a pas classé le trafic de télécommunications pris dans le tamis comme relevant du renseignement.

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C’est ce qui ressort du dernier rapport de la commission parlementaire de contrôle du Bundestag (PKGr) sur les mesures dites « G10 » des services de renseignement, publié lundi. Selon le rapport, dans le domaine de menace plus large du « terrorisme international », 2593 termes de recherche ont été armés au premier semestre 2019 et 1245 au second. En 2018, les chiffres comparatifs étaient nettement plus élevés avec 5686 et 2958 sélectionneurs. Après le processus de filtrage automatisé utilisant les termes et une vérification de l’adéquation, seuls huit appels, SMS, e-mails ou autres messages en ligne ont donné lieu à des indications pour des recherches supplémentaires en 2019.

Dans le secteur « prolifération et armements conventionnels », 179 termes de recherche ont été commandés au premier semestre 2019 et 208 au second semestre. Après les recherches automatiques et manuelles, 55 télécommunications ont été qualifiées pour un traitement ultérieur dans le BND. En 2018, 158 sélectionneurs ont été utilisés ici en première partie et 169 en seconde partie. Dans le domaine de la « contrebande illégale », 79 termes de recherche ont été actifs au cours du premier semestre 2019 et 116 au cours du second (2018 : 42 et 80 respectivement). Le service d’évaluation a considéré que onze trafics étaient significatifs ici.

Au total, le BND a reçu 1423 messages au cours du premier semestre 2019, dont il a examiné de plus près le nombre supérieur à la moyenne de 1331. Au cours du second semestre, le BND a qualifié 54 des 219 trafics enregistrés à l’époque de pertinents pour le renseignement. En parallèle, en 2019, l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV), le BND et le Service de contre-espionnage militaire (MAD) ont pris un total combiné de 231 mesures individuelles après approbation par la Commission du G10, restreignant ainsi le secret de la correspondance, de la poste et des télécommunications. C’est neuf de plus que l’année précédente.

La Cour constitutionnelle fédérale avait jugé en mai 2020 que la reconnaissance stratégique des télécommunications pratiquée par le BND violait la Loi fondamentale. En mars, le Bundestag a légalisé une nouvelle fois cette forme de surveillance de masse dans son principe, même si les exigences relatives aux groupes de personnes pouvant être enregistrées ont été renforcées dans certains cas et que le contrôle doit être amélioré. Dans le même temps, le législateur a considérablement élargi les zones dangereuses dans lesquelles le BND est autorisé à activer l’aspirateur à données.


(olb)

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