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Documentation sur Kubernetes : la deuxième partie met en lumière les hauts, les bas et les guerres de conteneurs

Le projet Kubernetes n’a pas connu que la lumière et le soleil, mais a également dû traverser des profondeurs. La deuxième partie de la documentation vidéo en deux parties de Honeypot, Google, CNCF et Red Hat met en lumière les rivalités entre les différentes parties prenantes qui ont débouché sur de douloureuses « guerres des conteneurs ». La collaboration des anciens concurrents comme Kubernetes, Docker Swarm et Mesos par le biais de la Cloud Native Computing Foundation (CNCF) a rendu le projet plus productif et en 2016, la première grande application, Pokémon Go, a vu le jour. Pourquoi cela a presque poussé Kubernetes à ses limites, c’est aussi ce dont il est question dans le film.

La deuxième partie du documentaire Kubernetes sort aujourd’hui 28 janvier 2022 à 18 heures (CET). La première partie du documentaire est disponible depuis le 21 janvier 2022 sur .cult, une plateforme de contenu de Honeypot. Le portail d’emploi IT y propose depuis environ deux ans un contenu spécifique aux développeurs sous forme de documentations pour développeurs, d’articles et de podcasts.

La partie en deux parties consacrée à Kubernetes jette un regard sur les années 2010, lorsqu’un groupe de développeurs de Google a pour la première fois envisagé de lancer son propre projet de cloud. Amazon était alors déjà sur la ligne de départ avec AWS et son avance dans le domaine du cloud semblait impossible à rattraper. Le lancement de Docker, une série d’idées créatives et quelques « heureux hasards », sans oublier la décision commerciale finale de Google, ont permis à la communauté open source d’obtenir Kubernetes, avec lequel la filiale d’Alphabet a fait son entrée dans les services de cloud et a bouleversé le marché du cloud avec un peu de concurrence.

Dans ce numéro, de nombreux experts éminents du secteur ainsi que des développeurs Kubernetes et du cloud prennent la parole, notamment

  • Eric Brewer, VP Infrastructure Google Fellow, professeur à l’UC Berkeley
  • Tim Hockin, ingénieur logiciel principal Kubernetes GKE Google Cloud
  • Kelsey Hightower, Staff Developer Advocate de Google Cloud Platform
  • Craig McLuckie, vice-président R&D VMware, ex-Google
  • Chris Aniszczyk, CTO Cloud Native Foundation (CNCF)
  • Sarah Novotny, Open Source Work et Azure, ex-Google
  • Arnaud Porterie, fondateur d’Echoes HQ, ex-Docker

Kubernetes : The Documentary – 2ème partie

Pour en savoir plus sur Kubernetes et le projet, consultez un billet de blog sur cult.honeypot.

Sommaire

L’idée de ce format est née pendant la pandémie du coronavirus et porte aujourd’hui de nombreux fruits. Par exemple, la réalisatrice Ida Bechtle voulait capturer l’ambiance de la scène technique et raconter des « Untold Developer Stories ». Ainsi, dans leurs vidéos, des auteurs du réseau Honeypot parlent de carrières tech peu orthodoxes, de leurs propres projets, mais aussi d’expériences limites avec la drogue, la santé et les burnouts.

Jusqu’à présent, des mini-séries sur le quotidien des développeurs dans certaines villes comme Munich, Berlin et Paris (Dev-Cities), des films de fond sur des projets open source (comme GraphQL et Vue.js) ainsi que des portraits individuels comme celui de Max Stoiber, pionnier de React-Boilerplate et collaborateur de GitHub, avaient été publiés sur .cult. Selon la réalisatrice, l’objectif de ces séries est de rendre tangibles les visages et les histoires qui se cachent derrière la technologie.

Vous trouverez plus d’informations sur les documentaires vidéo sur le site web de Cult. Ceux qui souhaitent visionner la nouvelle série ou d’autres films de développeurs trouveront également leur bonheur sur YouTube.

La plateforme d’emploi informatique Honeypot, fondée en 2015 à Berlin, est spécialisée dans le placement d’emplois dans le secteur technique et informatique. Afin de protéger les talents informatiques en recherche d’emploi des chasseurs de têtes, Honeypot applique un principe de matching inversé : les entreprises qui souhaitent rechercher des collaborateurs via le portail sont d’abord soumises à un test d’aptitude. Dans le cadre de ce que l’on appelle le « reverse recruiting », les entreprises doivent postuler auprès des développeurs.

Pour les demandeurs et les offreurs d’emploi, les préférences indiquées permettent de déterminer une adéquation, comme sur une plateforme de rencontre, et grâce à des filtres, les entreprises reçoivent une présélection (batch) de professionnels potentiellement adaptés auprès desquels elles peuvent postuler en tant qu’employeur. Les personnes contactées restent dans un premier temps largement anonymes et peuvent ensuite se pencher sur le poste activement proposé.

Selon son CEO, Dr. Philipp Goos, la plate-forme n’est plus financée depuis l’année dernière par un modèle de commission, mais par les contributions des entreprises qui recrutent des collaborateurs via Honeypot. La plate-forme est gratuite pour les professionnels de l’informatique. Le personnel de la plate-forme doit être particulièrement diversifié : parmi les 70 « honeypotters » qui s’occupent du matching et du conseil, plus de 20 nationalités seraient représentées. Selon les indications de la plateforme, environ 45.000 développeurs sont actuellement inscrits activement sur Honeypot.

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