La Postbank a annoncé qu’elle mettrait fin à sa procédure chipTAN pour les virements en ligne en mai 2022. Depuis août 2021, elle en informe progressivement ses clients, a indiqué la Postbank. Actuellement, un message s’ouvre par exemple lorsque l’on se connecte à son compte. Comme alternative, la banque renvoie à sa propre procédure « BestSign ».
Dans la procédure chipTAN, le numéro de transaction (TAN) est généré par un petit appareil dans lequel on insère la Girocard. La Postbank explique la fin du chipTAN d’une part par le fait que de moins en moins de clients utilisent la procédure chipTAN et que deux tiers des utilisateurs de chipTAN sont également activés pour BestSign. D’autre part, il y aurait une raison technique : « Les nouvelles cartes bancaires sont équipées d’une nouvelle puce en raison des exigences réglementaires. Les anciens appareils chipTAN ne sont pas compatibles avec ces puces de cartes bancaires », a expliqué un porte-parole de la Postbank.
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La Postbank recommande BestSign
Les personnes qui utilisent encore actuellement le chipTAN de la Postbank devraient, selon la banque, passer à sa procédure « Postbank BestSign ». Pour l’utiliser, il existe trois possibilités : l’application Postbank BestSign, l’application bancaire régulière de la Postbank (« Postbank Finanzassistent ») ou un appareil spécial de la société Seal One.
Dans les applications gratuites, la validation d’un virement se fait désormais par empreinte digitale, reconnaissance faciale ou mot de passe au lieu d’un TAN. Les différents appareils de Seal One sont plus petits que la plupart des générateurs de TAN ; pour valider un virement, les clients n’ont qu’à appuyer sur un bouton. Toutefois, les appareils coûtent actuellement entre 30 et 45 euros.
Les caisses d’épargne et les banques populaires ne voient aucun problème
Contrairement à la Postbank, d’autres instituts financiers n’ont pas l’intention d’arrêter la procédure chipTAN. L’association fédérale des banques populaires et des banques Raiffeisen allemandes (BVR) explique que les puces des cartes de paiement des banques coopératives sont toujours compatibles avec les générateurs TAN. C’est pourquoi les Volks- und Raiffeisenbanken n’envisagent pas de mettre fin à la procédure chipTAN, selon un porte-parole du BVR.
L’Association allemande des caisses d’épargne et des banques de virement (DSGV) confirme indirectement l’émission de nouvelles puces qui ne sont plus compatibles avec les anciens appareils. Les clients des caisses d’épargne pourraient dans ce cas passer à la procédure chipTAN-QR sans avoir à changer de procédure, explique une porte-parole de la DSGV. Pour cela, il faut toutefois un appareil supplémentaire qui coûte environ 20 euros. Il scanne les codes QR et génère un TAN en interaction avec la puce de la carte.
Le générateur de TAN lit les motifs à barres
Pour utiliser la procédure chipTAN, les clients des banques ont besoin de leur carte bancaire et d’un générateur TAN. Ce dernier est disponible pour moins de 20 euros sur Internet ou directement auprès de la banque concernée. Pour effectuer un virement en ligne, les utilisateurs insèrent leur carte bancaire dans le générateur et scannent avec celui-ci un motif de traits scintillant sur l’écran de l’ordinateur. Le générateur affiche alors un TAN, qui permet de finaliser le virement. La procédure porte le nom de la puce de la carte bancaire.
Les caisses d’épargne et les banques populaires viennent d’annoncer leur intention de mettre fin à la procédure smsTAN. Les raisons invoquées étaient les coûts élevés ainsi que des problèmes de sécurité. La Postbank a déjà abandonné cette procédure depuis un certain temps.